Premiers pas

Publié le par KiK

Et oui, il faut un début à tout.

Qu'est-ce qui m'a poussé à ouvrir la porte d'un dojo de kendo ?

Le fait que je sois passioné par les arts martiaux japonais, le fait que je pratique l'aïkido depuis 7 ans, le fait qu'un ami ait débuté le kendo cette année aussi... il n'y a pas de raison à proprement parlé, mais une volonté d'avancer, d'appréhender la voie du sabre. Ce doit être un tout en fait.

Déjà, j'ai eu beaucoup de chance de trouver un club à côté de chez moi. En cherchant sur internet, je suis tombé sur ce club : CSMAE Kendo.

Entrée dans cet univers de samouraï est fascinant. Je pus voir un cours de Kendo le mois dernier, ce qui m'a permi de saisir un peu ce qui allait m'attendre... dans quelques années. 

Les débuts

Le jour j du premier entrainement, pas trop de suprise pour m'habiller, j'enfilais mon hakama comme à mon habitude. Le fait de faire de l'aïkido, cela aide. Par contre, les débutants avec qui j'étais n'étaient pas aussi à l'aise que moi pour revêtir cet habit. Loin de moi l'envie de juger la façon, ce n'est qu'un habit, mais cela reflète souvent l'investissement et l'état d'esprit de la personne dans la voie (notion de respect, d'honneur, etc...).

Le dojo est petit, peu d'espace. L'échauffement commence, courir en rond puis déplacement de pas inconnu pour moi : sorte de pas chassé mais ne se croisant pas, tout en pas glissés. Ensuite échauffement du haut du corps, échauffement des doigts... tout en comptant en japonais, une première pour moi. En aïkido, mon senseï ne nous a jamais contraint à cette exercice. Fin de l'échauffement, salut.

A partir de ce moment, je m'attendais à suivre le cours des débutants, sachant que le senseï m'avait conseillé d'attendre janvier pour qu'il puisse s'occuper de moi... mais trop préssé je suis, et l'envie a pris le dessus. Et contre tout attente, il a pris le temps de s'occuper de moi, de m'apprendre à tenir mon shinaï (enfin celui que le club me prête). Ensuite, c'est allé très vite, apprendre à avancer, frapper men, frapper kote, do, tsuki... tout ça a été à une vitesse qu'au moment de reprendre mon souffle... eh bien, c'était la fin du cours. Durant le salut final, un goût de "reviens-y" dans la tête m'empêchait d'être concentré, d'assimiler en faisant le vide ce que j'avais appris en l'espace d'une heure... pas grave, l'étape du début est passée, une vie de kendo s'ouvre à moi !

Bon, par contre, l'ampoule sur le pied, j'aurais préféré m'en passer... mais la joie l'emporte sur la douleur. Je rentre chez moi avec une seule idée en tête... revenir pour mon deuxième cours.

Publié dans Cours Kendo

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